Identification de la langue Romanie ( tsigane )

 

La langue Romanie est une langue d'origine Indienne, alors que le Roumain est une langue latine.

 

La linguistique a permis de retracer l’existence du peuple Romanie ( tsigane ) qui n’a laissé aucune trace écrite car la culture est orale.

Les chercheurs se sont avancés en terrain mouvant , car aucun document n’est d’origine ( tsigane ).

Les études se développent et on parvient à déterminer que le pays d’origine du Romanie est l’Inde, du nord-ouest de l’inde, de la région du Sind; la province de Tatta

 

L’un de ces documents est celui de l’historien arabe HAMZA qui en 950, écrit l’histoire de BAHRÂM GOUR ( shah de perse ).

 

Le second document est celui du poète persan FIRDAUSI (930- 1020 environ ) dans shah nameh ou livre des rois.

 

Le passage sur le plateau iranien est attesté par les emprunts faits aux langue iraniennes: «  le vocabulaire de tous les dialectes tsiganes conserve la trace de ce séjour ».

 

La seul hypothèse plausible est que la migration s’est faite en plusieurs vagues à partir du IX° siècle «  les différentes tributs se sont alliés et mélangés en Perse pour former un groupe, nommé Dom ou Rom, un grand nombre ont émigré vers l’Europe ( les Tsiganes Romanie d’aujourd’hui ).

 

De l’Empire Perse certains émigrants ont continués en direction de la Grèce Byzantine et ont traversé le Bosphore.

 

Trois points important insuffisamment pris en compte dans l’histoire des Roms :

- Premièrement, il s’est agi d’un population composite et à cette époque elle était définie plus par ses activités professionnelles que par une ethnie.

- deuxièmement, alors que leurs premiers composants proviennent de l’Inde, les Roms forment avant tout une population qui acquis son identité et sa langue plus à l’ouest.

- troisièmement, l’entrée en Europe depuis l’Anatolie n’a pas été celle d’une population unique, mais le résultat d’au moins trois petites migrations au cours d’une période peut-être étendue sur deux siècles.

 

La cause du départ: sont les famines pour changement climatique, le replie devant les troupes Arabe.

 

De quelle partie de l’Inde et de quel(s) groupe(s) culturel(s) sont-il originaire? Les hypothèses sont nombreuses.

- ils proviennent d’un groupe de Rajput qui se nommaient eux-mêmes romane chave (fils de rama) et qui, échappant aux XII° siècle au massacre organisé par Mohammed Ghori à la tête de 300 000 cavaliers, et qui partirent à travers l’Afghanistan vers l’Europe.

 

Au nord-ouest de Kânpur, un lieu d’origine important pour les tsigane.

Kanauj fut victime d’une razzia du sultan Mahmud de Ghazni, qui en 1018 fit prisonnière la totalité de la population .

Les richesses furent pillées, la ville rasée et les prisonniers déportés à Kaboul. « ils seront une des composante du peuple Rom »

 

 

 

 

 

 

 

 

Vers les certitudes

 

Le tournant décisif est abordé en 1763 Stephan Valyi, pasteur hongrois, fait le rapprochement entre la langue d’étudiants venant de l’inde et celle des tsiganes e la région de Györ, il dresse avec eux un vocabulaire qu’il peut ensuite se faire expliquer par les Tsiganes.

Les études de Rüdiger (1782) et Gell-Mann (1783) en Allemagne, de Bryant en Grande-Bretagne.

 

Grellmann découvre un nombre de mot important de l’Inde, les mêmes déclinaisons et conjugaisons.

 

Pott (1844-1845) qui le premier, essaie de faire une démonstration rigoureuse de l’origine indienne.

Il fait franchir un grand pas aux recherches.

Il estime que les Tsiganes sont originaires du nord de l’Inde et parlaient une seule langue avant que leur dispersion ne donne lieu à une dialectisation.

 

La langue des Roms

 

Le romani, est une langue indienne proche du sanskrit dont elle dérive, « 800 mots en commun avec le romani » comme les langues qui sont actuellement parlées dans le nord de l’inde : Hindi, bengali, panjabi, gujrati, rajasthani….

Un proche parent du romani est l’Hindi: Cette parenté n’est pas de celle qui se démontre à l’aide de savantes lois linguistiques et de déductions compliquées, elle est évidente, palpable, parce que très étroite « 60% de mots en commun avec le romani ».

L’examen des dialectes roms de différents pays permet de se faire une idée des voies suivies lors de la dispersion.

En trouvant l’origine des emprunts, on découvre les pays où sont passées les familles.

À partir de cette méthode, Miklosch indique le passage de certains groupes en Iran, en Asie mineure et en Grèce’ en Arménie et dans bien d’autre régions, comme les Balkans, la Hongrie, la Roumanie, l’Allemagne.

Mais les conclusions qu’on peut tirer ne sont plus aussi précises, à partir de l’Europe centrale du fait de la dispersion des groupe, de leur retour sur certaine routes et de l’enchevêtrement des voies suivies.

 

Une des recherches classique a pour objet le romani du pays de Galle (Sampson 1926).

 

Sampson y découvre 150 mots d’origine anglaise, contre 518 d’origine indienne « plus de la moitié des mots couramment employés ».

Le total des emprunts est de 430 mots don environ 40 d’origine galloise, 90 d’origine grecque, 60 d’origine slave et autant d’origine iranienne, le reste étant constitué de mot d’origine roumaine, germanique, française.

Ce dialecte Sinto pourtant très altéré indique encore 41% de termes d’origine indienne

Comparaisons lexicale relatives à l’origine de la langue Romanie (Tsigane) et aux emprunts faits lors des migrations.